Les porteurs de projets ont pour finalité commune d’œuvrer localement pour l’intérêt général et dans le sens des transitions écologiques et sociales. Cette finalité et leurs modèles socio-économiques viennent expliquer des freins partagés : la difficulté à financer leurs charges de fonctionnement, à s’implanter dans des locaux adaptés, à changer d’échelle etc. Pour résoudre ces problématiques opérationnelles, l’organisation en réseau, le collectif, la coopération, la mutualisation sont des pistes qui ont fait leurs preuves.
Se fédérer entre porteurs de projets semble représenter une voie clé. À la fois pour dessiner le poids collectif des entrepreneurs d’innovation sociale à grande échelle et pour porter leurs messages de manière unie et impactante auprès des instances décisionnelles. De cette façon, ils pourront influencer le débat public et faire bouger les lignes.

Si l’enjeu de la pérennité de l’innovation sociale implique un jeu d’acteurs variés, ces différents freins peuvent aussi être contrecarrés par de l’entraide et de la coopération entre porteurs de projets. Ce sont des logiques qui peuvent s’avérer particulièrement efficaces et d’autant plus dans un secteur à but non lucratif et faiblement concurrentiel.

1. De nombreuses initiatives locales à mettre en réseau
2. Des difficultés immobilières et financières partagées entre porteurs de projets de l’innovation sociale
3. Des besoins en compétences techniques trop coûteux pour les entrepreneurs de l’innovation sociale
4. Un fort besoin de représentation

1. Mutualiser des espaces de bureaux et d’activités
2. Partager un lieu dans le cadre d’un projet coopératif
3. Mutualiser des ressources, outils et compétences
4. Utiliser les groupements d’employeurs pour partager des salariés
5. Répondre en consortium à des appels à projets
6. Créer une instance pour fédérer les porteurs de projet de l'innovation sociale à l'échelle régionale et nationale
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